Cas Cliniques
Découvrez des exemples de cas cliniques
Madame I, 53 ans, AIT
Contexte de l’évaluation : Mme I, âgée de 53 ans, a été victime d’une suspicion d’AIT il y a 6 ans, n’ayant pas pu être objectivé à l’imagerie, malgré les signes cliniques sans ambiguïté. Elle présente depuis une forte plaine attentionnelle et exécutive et a dû modifier significativement son activité professionnelle en conséquence (temps de travail réduit et reclassement professionnel). Malgré cela, elle exprime une très importante fatigabilité et le sentiment d’être débordée par chaque action de la vie quotidienne.
Mme I présente un haut niveau d’éducation, ne présente pas de perturbation thymique, de troubles du sommeil ni d’antécédent en dehors de cet épisode AIT.
FABIAN, 13 ANS, TDAH
Contexte de l’évaluation : Fabian consulte afin de faire le point sur son développement suite au diagnostic de TDAH il y a 4 ans. Aucune particularité de développement. La scolarité a toujours été correcte pour les apprentissages, mais nécessite un travail colossal. Le comportement est impulsif, parfois agressif. La lenteur est importante au quotidien et l’attention difficilement maintenue dans le temps.
Madame S, 56 ANS, COVID-19
Contexte de l’évaluation : Mme S âgée de 56 ans, a été testée positive au COVID-19 au printemps 2021, avec des symptômes neurologiques centraux et périphériques, et des symptômes musculaires (pour en savoir plus sur ces symptômes, n’hésitez pas à consulter le super article que nous avons écrit ICI). 3 mois après la contamination, Mme S présente toujours une forte plainte attentionnelle, mnésique et langagière et n’a pas pu reprendre son activité professionnelle. Mme S présente par ailleurs des antécédents de troubles du sommeil, amplifiés depuis sa contamination.
JULIA, 13 ANS, SUSPICION D’UN TSA
Contexte de l’évaluation : Julia est reçue dans le cadre de difficultés d’interaction sociale, présentes depuis toute petite et en association avec des particularités sensorielles. Julia est en 4ᵉ. Ses apprentissages sont satisfaisants, mais sa socialisation reste limitée. Le second degré, l’ironie et l’empathie restent peu accessibles. L’anamnèse met en lumière une forte demande de la part de Julia, comme de sa famille, pour mieux comprendre son fonctionnement cognitif et émotionnel.